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Saviour of the Soul

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 3.21/5

vos avis

24 critiques: 3.07/5



Junta 3.75
Anel 3.5
jeffy 3.5 il fallait le faire
François 3.25 Un film un peu fou et déséquilibré, mais définitivement Hong-Kongais...
Alain 3.25
Archibald 2.75 Film complétement barré que seuls les amateurs de films bien loufoques apprécie...
Ordell Robbie 2.5 Délire visuellement assez inspiré mais inégal et interprété avec les pieds.
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il fallait le faire

Il faut quand meme une bonne dose d'inconscience (commerciale) pour faire un film pareil. Ca passe d'un style a un autre sans transition, sans logique. Mais dans ce fatras d'images et de sons on passe de bons moments car le ton reste toujours comique. Au niveau mise en scene, je me demande si Tsui Hark ne s'en est pas inspire pour certaines scenes de Black Mask. Mention pour Andy Lau qui nous gratifie d'un jeu a la Jackie Chan et pour Aaron Kwok absolument meconnaissable. Bref c'est un peu n'importe quoi, mais c'est bien agreable de voir des films comme ca de temps en temps.

11 avril 2003
par jeffy




Un film un peu fou et déséquilibré, mais définitivement Hong-Kongais...

Anita Mui songeuseOn pourrait croire que les scénaristes ont fumé ou bien bu avant d'écrire l'histoire de ce film. Ce qui déroute le plus, c'est l'absence de repères. L'action se situe à Hong-Kong, mais on ne la reconnaît jamais. Quelle époque est-ce ? Difficile à dire. Est-ce une comédie ou un film sérieux ? On démarre à cent à l'heure avec Aaron Kwok qui tue 40 personnes bien violemment, puis tout d'un coup c'est Anita Mui qui joue la chercheuse fofolle. D'un côté on manie le sabre, de l'autre les flingues. On passe de décors d'intérieurs banals (chez Andy), au chateau de Lady Pet en passant par les toilettes de la gare. Bref, vous l'aurez compris, c'est un peu tout et n'importe quoi ce film.

L'inconvénient principal est le risque de ne pas accrocher. Cet humour et ce style très BD risque d'en perdre plus d'un à mon avis. Surtout que l'humour ne vole jamais très haut. On n'est pas vraiment surpris de voir Jeff Lau comme scénariste, c'est le spécialiste des délires de ce genre ( Eagle Shooting Heroes, Le Roi Singe 1 : la boîte de Pandore). C'est donc le gros point discutable du film. Le reste est de très bonne qualité et permet de beaucoup s'amuser si l'on accepte le postulat de départ.

Andy verse sa petite larmeTechniquement, le film est de très bonne facture. La photographie est soignée et souligne encore un peu plus le style BD live du film en lui imprimant des couleurs très chaudes et très marquées. Corey Yuen n'est pas un génie de la mise en scène quant à lui, mais lorsqu'il s'agit d'action, il sait y faire. Enfin, devant la caméra c'est du solide, même si cela manque d'artistes martiaux.

Commençons par Aaron Kwok, parfait parce qu'il ne dit rien et ne sourit pas. Voici une utilisation saine du wonderboy. Andy Lau n'est pas l'acteur comique du siècle, mais il a de l'expérience dans les comédies, et il est assez à l'aise ici. Quant à sa collègue Anita Mui, elle résume en un film les deux faces de sa carrière : la fofolle et la femme fatale. Deux rôles dans lesquels elle se fond sans problème. Viennent ensuite quelques seconds rôles moins importants, dommage, on aurait aimé profiter plus de Carina Lau (sans arrière pensée aucune. Quoique...).

Chez Pet LadyQuant aux scènes d'action réglées par les frères Yuen, c'est très énergique et inventif, pas de souci. Seuls les effets spéciaux de couteaux en l'air sont risibles, sinon pour un film HKgais c'est très acceptable. On apprécie l'utilisation des décors et le mélange des genres Kung-fu / Wu Xia Pian / Gunfight.

Bref, Saviour of the Soul est un film difficile à décrire, un mélange de genres et d'époques, un film typiquement Hong-Kongais dans son style "je fais ce que je veux même si c'est un peu n'importe quoi".



14 mars 2002
par François




Film complétement barré que seuls les amateurs de films bien loufoques apprécieront

Mei Gwan & Ching (Anita Mui & Andy Lau), inséparablesSaviour Of The Soul, c'est du grand n'importe quoi, fait avec n'importe quoi et écrit n'importe comment. Enfin écrit....c'est vite dit et c'est même presque péjoratif pour les écrivains. Appelons plutôt cela un bourbier scénaristique dont ne se dépatouilleront que les plus habitués à ce genre de rencontre du troisième type.

L'ambiance est aussi indéfinissable qu'indescriptible, en un clin d'oeil on passe d'ici à là-bas, d'un moment à 1 an aprés, d'un gunfight à un duel de sabres ou même à d'étranges techniques entre dopage et exorcisme taoïste (veridique !). Le film lorgne en plus, et pas très discrétement, vers City Hunter avec le coup du meilleur ami et associé d'Andy qui lui demande de prendre soin de sa jeune soeur, dont il va faire son assistante....d'ailleurs dans les sous-titres de ma vieille HK vidéo, la fille est carrément appelée Kaori...! Vous l'aurez compris, hormis des combats survoltés et inventifs, des acteurs volontaires et sympathiques, tout est médiocre et semble sortir de films totalement différents : décors entre cheap et carrément en carton ; musique très vites oubliées ; costumes et armes style stargate (et encore, la première saison, hein...), etc... Silver Fox (Aaron Kwok), pas content du tout... Cependant, c'est justement ce culot de placer dans un même film tant d'ingredients si décalés les uns par rapport aux autres, qui confère à l'ensemble un je-ne-sais-quoi d'osé et de nouveau, et c'est là tout le charme du film.

Les acteurs sont bons même si placés dans des rôles ultra convenue et téléphonés. Le texte d'Aaron Kwok Fu-Sing devait tenir sur une unique page (et juste recto, en plus !), et cela fait du bien. Kenny Bee Chan-To n'apparait encore pas assez, tandis qu'Anita Mui Yim-Fong, un peu trop...Andy Lau Tak-Wah est propre tout le long tant qu'il reste dans le registre monolithique de la comédie ou bien du drame ou même de la romance, mais montre de réelles difficultés dans la rupture. Andy Lau, plein de doutes....à propos de sa prestation ? (oh, que je suis méchant !...) Ces petits moments de flottement avant une chute rythmique brutale à travers une grosse grimace ou autres singeries venant couper net une émotion contraire à peine installée. Ce n'est pourtant pas l'enthousiasme qui lui manque, au contraire car ce film est le premier qu'Andy Lau produisit en fondant sa propre compagnie : Teamwork Prod., et cela se ressent chez lui.

En Bref, pour ceux qui ont déja un peu de mal avec le côté fourre-tout et "système D" du ciné HK, des sous-productions Wong Jing jusqu'aux meilleurs Johnnie To Kei-Fung, il vaut mieux éviter ce film. En revanche, pour tout les allumés amateurs de films complétement barrés, mélangeant thémes, traitements, genres, espace et temps (et oui !...), foncez. Saviour Of The Soul est un "bobun cinématographique" comme seul Hong-Kong sait nous en faire manger...à deguster par les connaisseurs uniquement, cependant.



08 septembre 2005
par Archibald


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